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Comment Kazoo veut démocratiser la location d'appareils électroménagers ?

Publié par Clément Fages le | Mis à jour le

Louer du petit-électroménager reconditionné afin de le tester avant un éventuel achat à prix réduit. C'est ce que permet Kazoo, start-up lancée en 2021 par Emilie Masclet et Camille Faure. En 2023, le service veut lever des fonds et étendre son offre à de plus en plus de gammes.

Lutter contre le "syndrôme de l'extracteur de jus", qui consiste à acheter un appareil éléctroménager pour ne s'en servir qu'une ou deux fois. C'est l'objectif que se sont fixé Emilie Masclet et Camille Faure au moment de lancer l'offre de Kazoo en 2021. Le service permet en effet de louer des appareils dont l'utilisation et quotidienne ou ponctuelle, de l'extracteur de jus à la tireuse à bière, en passant par le robot-cuiseur, le vaporisateur ou la machine à café, de l'utiliser normalement puis de le renvoyer, ou bien d'en faire l'acquisition à un prix réduit.

"Plutôt que d'acheter un appareil, de l'utiliser une fois une deux dans l'année et de le mettre au placard le reste du temps, autant le renvoyer pour qu'il serve à quelqu'un d'autre. Et s'il s'agit d'un appareil utilisé au quotidien, notre service permet de le tester, et s'il vous plaît, de l'acheter avec une décote, puisqu'il est déjà d'occasion, mais aussi de disposer d'un prix dégressif, qui tient compte des loyers déjà versés", explique Camille Faure, qui espère en 2023 se développer au-delà des appareils éléctroménager, en ajoutant des gammes comme le multimédia (TV, rétro-projecteur ou console de jeu), l'hygiène et la beauté, ou encore le DIY (machine à coudre, tour de potier, etc.). Kazoo se fournit directement auprès des fabricants, des loueurs professionnels et bientôt auprès des particuliers. Entre 2021 et 2022, le volume d'affaires de l'entreprise a été multiplié par 5, et celle-ci envisage de quadrupler son activité en 2023.

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