Biocoop s'engage contre l'ultra-transformation des produits alimentaires

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Biocoop s'engage contre l'ultra-transformation des produits alimentaires

Par Louise Cartier, journaliste Le réseau de magasins bio a passé au crible près de 450 produits à marque et engagé un plan d'actions pou...

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Par Louise Cartier, journaliste

Le réseau de magasins bio a passé au crible près de 450 produits à marque et engagé un plan d'actions pour améliorer les compositions et réduire le niveau d'ultra-transformation de presque 150 références.

-20% : c'est l'objectif à horizon 2021 du Programme National Nutrition Santé 4 (PNNS) qui incite pour la première fois à réduire sa consommation de produits ultra-transformés et à privilégier les produits bruts. Enseigne de distribution bio et responsable, Biocoop a passé au crible près de 450 produits à marque et engagé un plan d'actions pour améliorer les compositions et réduire le niveau d'ultra-transformation de presque 150 références.

"Chez Biocoop, l'ultra transformation est devenu un nouvel angle de travail, qui se rajoute à nos valeurs. Nous travaillons depuis un an pour supprimer tous les marqueurs d'ultra transformation des produits à marque Biocoop. Mais remplacer un ingrédient par un autre est un vrai défi technologique, surtout quand on cherche à limiter l'impact sur le goût et le prix", explique Emmanuelle Joye, chargée de R&D ingrédients et spécifications chez Biocoop.

Les aliment ultra transformé à la loupe (AUT)

Par exemple, l'enseigne retire les sirops dans les céréales et propose des laits végétaux sans amidon et gomme de xanthane. Dans leurs sablés citron-coco, elle a supprimé les levures phosphatées et propose une confiture d'abricot sans pectine. Leurs charcuteries sont sans sels nitrités, et seront bientôt sans lactose ni dextrose. Cet hiver, les soupes proposées en rayons ne contiendront pas d'amidon ni de sucre.

"Toutefois, sans solution alternative, nous maintiendrons l'ingrédient UT. Il y aura de toute façon toujours des AUT (aliment ultra transformé) dans nos rayons, le consommateur aura toujours le choix, mais il doit être conscient de ce qu'il mange, c'est un enjeu pour sa santé. À nous de recommander à nos clients de limiter leur consommation", ajoute Emmanuelle Joye.

 
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