Boulanger teste le rachat d'électroménagers auprès des particuliers

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Tina Bosse (Unplash)
Tina Bosse (Unplash)

L'offre de rachat de lave-linge ou de lave-vaisselle, inutilisés ou en panne, est testée dans seize magasins. L'objectif, c'est que l'opération puisse être étendue à l'ensemble du réseau de l'enseigne.

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Depuis quelques mois, Boulanger propose, en ligne et dans l'ensemble des magasins, de racheter certains appareils électroniques comme les téléphones mobiles, les ordinateurs portables et les consoles. L'enseigne a annoncé qu'elle acceptait dorénavant, pour l'heure dans seize points de vente (la liste ici), mais bientôt dans le reste du réseau des 210 magasins, de reprendre les électroménagers, qu'ils aient été au départ achetés à Boulanger, ou non.

L'enseigne peut collecter les produits au domicile gratuitement. Un prix de revente (sous forme de carte-cadeau dématérialisée, utilisable pendant un an) est proposé en fonction de leur état. Les biens en panne ou abîmés peuvent être acceptés. L'idée, c'est de pouvoir les nettoyer, les réparer, changer une pièce si nécessaire (pour l'instant, dans des ateliers nantais, bordelais et lillois de Boulanger) et de les remettre en service, si cela est possible.


La seconde vie des appareils

Ces électroménagers reconditionnés (et donc moins chers) seront revendus dans quatre magasins en test, à Englos et Lille Esquermoise (dans le Nord), à Bordeaux Mérignac et à Nantes Atlantis.

Dans le cas où une réparation n'est pas envisageable en vue d'une revente par Boulanger, les appareils hors d'usage seront retraités (via ce que l'entreprise nomme "la Big collecte"). Boulanger peut reprendre les biens défectueux pour leur offrir une seconde vie. Ils sont alors repris via Eco-Systèmes qui recycle les appareils ou sont confiés au réseau Envie ou Emmaüs (en vue d'être revendus ensuite à prix solidaire).

Le saviez-vous ? La réglementation impose aux distributeurs, aux magasins spécialisés de reprendre, en cas d'achat, l'appareil remplacé (une reprise dite "un pour un"). Ces derniers doivent en outre accepter, sans qu'il y ait forcément achat, les petits déchets d'équipements électriques et électroniques (une reprise dite "un pour zéro").

 
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