Comment les entreprises peuvent éviter le greenwashing

Publié par Philippe Lesaffre le | Mis à jour le
Gryffyn M (unplash)
Gryffyn M (unplash)

Les citoyens sont de plus en plus des lanceurs d'alerte contre le greenwashing au sein des entreprises, ces communications hasardeuses et trompeuses, dont on parle sur les réseaux sociaux.

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La prise de conscience écologique des citoyens progresse. La pandémie, mais aussi les épisodes météorologiques extrêmes, comme les incendies des forêts, les canicules, les tempêtes, ont pu pousser les uns et les autres à s'interroger. Conséquence directe : les femmes et les hommes attendent toujours davantage des pouvoirs publics ainsi que des acteurs économiques en matière environnementale.

En clair, ils demandent aux organisations et aux entreprises qu'elles limitent les impacts écologiques, réduisent drastiquement les émissions carbone, bref, qu'elles ne dégradent pas les ressources naturelles de la Terre. Notamment, ils veillent et n'acceptent plus les situations de greenwashing, les communications trompeuses, hasardeuses. Celles-ci sont de plus en plus pointées du doigt. En particulier, sur les réseaux sociaux.

Selon l'institut d'études Onclusive, à l'origine d'un rapport « Construire sa réputation de marque à l'ère du greenwashing », daté du mois de février, les sujets de discussion sur Twitter, en particulier (mais aussi sur LinkedIn), ont été nombreux ces derniers temps. L'étude indique que les secteurs les plus cités par des échanges au sujet du greenwashing sont celles des énergies et des banques.

Prouver ses engagements

Dans l'actualité, c'est qu'il a beaucoup été question d'investissements dans les énergies fossiles, notamment ceux de la première banque, la BNP Paribas. Les Amis de la terre, Notre Affaire à Tous et Oxfam France ont mis à l'automne 2022 en demeure la banque française de cesser de financer de nouveaux projets pétroliers et gaziers. Réponse de la BNP, qui a fait part, en janvier dernier, de son « profond désaccord ».

Or, d'autres secteurs et des sociétés de plus petites tailles sont aussi touchés, selon l'étude Onclusive. Le rapport rappelle que les marques ont tout intérêt à suivre les conversations qui ont lieu en ligne sur les réseaux sociaux. Surtout, elles ont à prouver leurs engagements, montrer qu'elles sont sincères dans leur démarche en vue d'avoir « des impacts positifs sur la planète et ses habitants ».

Et il faut poursuivre la sensibilisation, expliquer ce que la RSE représente auprès des clients, mais aussi des collaborateurs, des parties prenantes. D'autres études, par le passé, montraient que ces derniers avaient envie d'être mieux formés sur ces sujets liés à la transition.

 
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