Comment limiter l'empreinte environnementale des publicités digitales ?

Les technologies de vente et d'achat se développent, les formats sont de plus en plus complexes et lourds, les volumes diffusés se multiplient en ligne... L'impact écologique des campagnes numériques est... en pleine croissance. En cause : la conception des publicités, mais aussi leur diffusion (via l'usage des équipements divers, tels que réseaux, serveurs et terminaux, et, donc, la production électrique).

« La publicité numérique a un impact sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais aussi et surtout sur l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables, et également sur la consommation d'eau douce, la pollution (eau, sol, air) et la biodiversité. Ces impacts indirects sont liés à la sollicitation des infrastructures et équipements dont il faut considérer l'ensemble du cycle de vie », ajoute Alliance digitale dans un guide visant à aider les annonceurs, les agences conseils et les équipes de média trading à trouver la voie de la sobriété et à réduire l'empreinte environnementale des campagnes numériques.

"Chaque seconde supplémentaire doit être utile"

Cette société accompagne les entreprises et les collectivités, et, selon elle, les acteurs disposent de puissants leviers pour élaborer des stratégies bas-carbone, moins gourmandes en énergie, et en utilisant des outils plus responsables et durables. Il y a notamment cette idée de privilégier des formats adaptés aux objectifs en faisant attention aux poids des fichiers.

« Chaque seconde supplémentaire de la campagne numérique doit être utile... » Il faut penser au contexte de lecture, indique encore les auteurs du guide. Ciblages bas-carbone, réduction des gâchis en tout genre, mesure des émissions carbone... Les recommandations sont nombreuses, techniques, le guide des écogestes, en version longue ou courte, est disponible sur le site de l'association IAB France (Interactive Advertising Bureau).