LIFE 360, nouvelle " boussole environnementale " du groupe LVMH

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Depuis 2020, le programme a permis de réduire de 36 % les GES liées aux consommations d'énergies, de baisser la consommation d'eau de 11,6 % et de revaloriser 2 920 tonnes de déchets, selon le rapport RSE publié. Mais quels sont les objectifs de l'édition 2021?

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Lors de l'Assemblée Générale le 15 avril dernier, LVMH a dévoilé la feuille de route environnementale du Groupe pour les dix prochaines années baptisée "LIFE 360". Un nouveau programme ambitieux pour le groupe de luxe de Bernard Arnault qui avait déjà fait plusieurs annonces depuis 2019. Si beaucoup d'objectifs fixés cette année-là pour 2020 ont été atteints, certains, comme la baisse de consommation électrique ou encore la réduction de la production de déchets restent à perfectionner : une hausse de 0,5 % avec un objectif initial de - 10% pour le premier, et une baisse de 4,4 % pour les déchets produits alors que l'objectif était de réaliser une baisse de - 10%, selon le rapport RSE du groupe.

Eco-conception

Depuis 2020, le programme a toutefois permis de réduire de 36% les GES liées aux consommations d'énergies, de baisser la consommation d'eau de 11,6 % et de revaloriser 2 920 tonnes de déchets, selon le rapport RSE publié. Quels sont alors les objectifs de l'édition 2021 ?

Le nouveau programme LIFE 360 a pour but de créer des produits de luxe durables, en ayant un impact positif sur l'environnement et la biodiversité, et ce tout au long du processus de fabrication. Réunissant différents objectifs à des échéances plus ou moins courtes, le programme LIFE 360 s'appuie sur 4 axes stratégiques. D'abord grâce à une circularité créative, favorisant l'éco-conception des nouveaux produits d'ici 2030, ainsi qu'un packaging zéro plastique vierge à partir de 2026.

Traçabilité et biodiversité

Vient ensuite la traçabilité, de plus en plus scrutée par les consommateurs : d'ici 2030, le groupe s'engage à ce que 100 % des chaînes d'approvisionnement soient dotées d'un système de traçabilité. Autre axe majeur, la protection de la biodiversité, essentielle aux productions du groupe. Ce dernier promet " qu'aucun sourcing ne sera effectué dans les zones à très fort risque de déforestation ou de désertification ", ainsi qu'un " déploiement de programmes d'agriculture régénératrice " pour réhabiliter cinq millions d'hectares d'habitat de la faune et de la flore d'ici 10 ans.

Empreinte carbone

Dernier enjeu, le climat. L'empreinte carbone du groupe LVMH représente 4,8 millions de tonnes équivalent CO2 et c'est en termes de transport et de matières premières que le bât blesse. Se calquant sur l'Accord de Paris, LVMH a pour objectif de réduire de 50 % ses émissions de GES liées à la consommation énergétiques des boutiques et des sites d'ici 2026 en misant sur la pleine utilisation des énergies renouvelables, ainsi qu'une réduction des émissions de GES résultant du transport et de l'extraction ou de l'approvisionnement des matières premières de 55 % d'ici 2030.

"Nous continuerons à remettre en question notre approche et à rechercher les meilleures solutions pour créer les collections les plus durables, sans sacrifier ni au luxe intemporel, ni à l'idéal de désirabilité", confie Stella McCartney, fondatrice de la marque la plus engagée du groupe.

Reste à savoir si le groupe aux 75 maisons réussira à tenir ses objectifs... au-delà des effets d'annonce.





 
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