Le projet de loi Climat & Résilience adopté mais montré du doigt par Greenpeace

Publié par le | Mis à jour le
Le projet de loi Climat & Résilience adopté mais montré du doigt par Greenpeace
© Marc Chesneau

Après plusieurs mois d'examen et une commission mixte paritaire conclusive, les députés et les sénateurs ont adopté définitivement le projet de loi Climat & Résilience. Greenpeace n'est pas satisfait.

Je m'abonne
  • Imprimer

Après plusieurs mois d'examen et une commission mixte paritaire conclusive, les députés et les sénateurs ont adopté définitivement le projet de loi Climat & Résilience.

Cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.

" Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en oeuvre au plus vite toutes les mesures du texte ", explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.

Voici quelques mesures clés de la loi Climat & Résilience :

- Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycée. Un comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.

- Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les Français. A l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.

- Un prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.

- Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.

Les ONG écologiques ne sont pas satisfaites de ces mesures à l'image de Greenpeace qui a déclaré dans un communiqué : "La faiblesse de la loi votée aujourd'hui est un révélateur du manque de courage politique et des multiples renoncements du gouvernement et d'Emmanuel Macron tout au long du quinquennat pour répondre à l'urgence climatique, mais aussi aux besoins de justice sociale".




 
Je m'abonne

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

La rédaction vous recommande

Retour haut de page