Ce qui a changé au 1er janvier 2023 pour les entreprises

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Charlie Deets (unplash)
Charlie Deets (unplash)

Cela évolue pour le bilan carbone de nombreuses organisations - dont le périmètre s'est élargi aux émissions indirectes -, et pour les publicités, également.

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Les émissions carbone indirectes à prendre en compte

Du nouveau depuis le Nouvel An. Les entreprises employant plus de 500 personnes en France métropolitaine et plus de 250 dans les départements d'outre-mer ont à évaluer leurs émissions de gaz à effet de serre sur une année d'activité. Jusqu'au 31 décembre 2022, les compagnies ne devaient calculer que leurs émissions directes. Mais, dorénavant, il faudra aussi prendre en compte les émissions indirectes dans le bilan carbone, c'est-à-dire les déplacements professionnels, les trajets domicile-bureau, le transport des marchandises, et, encore, tout ce qui est lié aux déchets, tant en aval qu'en amont de la production. La plupart du temps, le scope 3, pour les intimes, représente 70-90 % des émissions totales. Il était temps, donc.


Eviter le greenwashing dans les pubs

Depuis le 1er janvier 2023, une marque ne pourra plus affirmer dans une publicité qu'un de ses produits ou de ses services est neutre en carbone. En tout cas, sans le prouver. Une organisation devra dorénavant renvoyer vers une synthèse (de façon simple) pour que l'on puisse connaître aisément le bilan carbone dudit bien ou service, et ce, sur l'ensemble de son cycle de vie, sans oublier ce qui est prévu pour compenser les émisions et les réduire, au final.

Mesure issue de la loi Climat et résilience visant à éviter les allégations erronées ou imparfaites des annonceurs. Dans un communiqué de presse, l'an dernier, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers avait jugé que le texte « manquait d'ambition ». Cela, car celui-ci « laisse la possibilité au professionnel d'utiliser l'allégation « neutre en carbone » pour les produits de grande consommation pourtant polluants, comme la viande bovine importée, l'essence, les vols en avion dès lors qu'il aura recours à des mécanismes de compensation carbone, sans avoir à changer ses pratiques ni réduire de façon significative son empreinte carbone ».

 
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