La marque 900.care va lancer le challenge "éco january"

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Brian Yurasits (Unplash)
Brian Yurasits (Unplash)

Et si on limitait notre consommation de plastiques à partir du mois de janvier, au lendemain des fêtes de fin d'année ? La marque 900.care souhaite nous y encourager et va lancer le challenge "éco january".

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On connaissait le dry january, ce challenge visant à cesser de consommer de l'alcool au lendemain des fêtes pendant un mois. La marque de produits d'hygiène 900.care proposera, elle, "l'éco january" après le passage de la nouvelle année, propice, pour certains, à formuler des engagements pour les douze mois suivants. L'entreprise qui vend shampoings ou gels douche secs (notamment) sur abonnement veut inciter le plus de personnes possible à limiter sa consommation de plastique au quotidien.

La société, labellisée B Corp depuis quelques mois (comme elle l'explique sur son blog) et faisant partie du mouvement Green Friday (en opposition au Black Friday en novembre), mettra en avant, en janvier prochain, une idée par jour, via une communication sur les réseaux sociaux. On sera par exemple invités à favoriser l'alimentation locale, à éviter d'acheter les produits suremballés des grandes surfaces, à cesser de prendre du café via des capsules ou, encore, à garder les bouteilles de vin vides après les fêtes pour... créer des objets de décoration.


Fléau du siècle ?

Au-delà de ce challenge, l'idée est notamment de rappeler que la surproduction de plastique est un véritable fléau pour notre époque. 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites dans le monde entre 1950 et 2015, si l'on se fie à une étude parue dans la revue scientifique Science Advances. Il s'agit d'un matériau utilisé en particulier pour les emballages de produits, qui, parfois, ne vont servir qu'une unique fois, avant d'être jetés à la poubelle. Problème : une grande partie de ces déchets terminent leur course dans l'océan. Un carnage pour un nombre incalculable d'espèces marines pris au piège, comme l'avait rappelé l'ONG Sea Shepherd dans une campagne, déjà en 2018. D'où l'enjeu de changer nos habitudes, en passant, par exemple, au vrac et aux contenants réutilisables.

 
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