Millet veut donner une seconde vie à ses équipements

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Millet veut donner une seconde vie à ses équipements

La marque de vêtements pour la montagne a annoncé s'associer à la place de marché Campsider, dédiée aux équipements de sport outdoor de seconde main.

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Le marché de la seconde main prend de l'ampleur. Notamment avec la forte demande de biens à des petits prix et dans le contexte d'un pouvoir d'achat sous pression, en cette période de crise. C'est ce qu'a observé l'institut d'études Xerfi, selon lequel la pandémie a aussi eu tendance à favoriser l'économie circulaire et, donc, l'achat de produits d'occasion (souvent via une plateforme en ligne). Tous les domaines sont concernés, des électroménagers aux smartphones, mais aussi dans la mode (on le voit avec le succès de Vinted, entre autres). Près d'un Français sur deux a déclaré, en 2021, être tenté d'acheter des biens non neufs pour les fêtes de fin d'année (contre un sur cinq 2020), selon une étude Rakuten.

Ainsi, les acteurs tentent de se faire une place, comme Millet, qui vient d'annoncer un partenariat avec Campsider, la place de marché dédiée aux équipements de sport outdoor de seconde main.

"Frustrant de voir que certains produits ne peuvent pas être vendus"

L'idée : réussir à vendre les équipements provenant des stocks, tant des biens issus de tests et des retours, que des pièces ayant été utilisées par leurs athlètes, par exemple. L'ambition, concrètement : proposer, sur Campsider, des chaussures de randonnée, des chaussons d'escalade, des sacs à dos en excellent état et à des prix en moyenne à 50 % moins cher que le neuf. Pierre Desmottes, responsable de la communication de Millet, le note : « C'est toujours frustrant de voir que certains produits ne peuvent pas être vendus dans des circuits retail classiques, car il manque des étiquettes, ou parce que le produit présente une légère détérioration, explique-t-il dans un communiqué. Nous sommes heureux de savoir qu'ils seront utilisés. »

Du côté de Campsider, Arthur Rocle, l'un des cofondateurs, indique que "le partenariat (va permettre) d'économiser des ressources qui ont un impact direct sur nos terrains de jeu », soit la montagne, et de « limiter notre consommation ».

 
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