Un nouveau "green impact index" pour les produits de soin et de bien-être

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
naja bertolt jensen unsplash
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Un collectif d'une centaine d'entreprises se rassemble au sein d'un consortium pour imaginer, sous l'égide d'Afnor Normalisation, une nouvelle méthodologie d'affichage de l'impact environnemental et social des produits de soin et de bien-être. Le but du jeu : mieux informer les citoyens au sujet de l'impact des biens vendus.

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Anne-Laure Nguyen, DG de la marque Avène, nous en avait parlé en juin dernier. Il y a deux ans, le groupe Pierre Fabre, auquel elle appartient, avait lancé un « green impact index », visant à noter les produits de l'organisation. Plus exactement, indiquait-elle, c'était pour « vérifier que les produits (Avène, entre autres) sont éco- et socio-responsables », mesurer, en d'autres termes, la biodégradabilité et la naturalité de la formule, l'empreinte carbone, la consommation d'eau, les certifications officielles... Le tout, via une méthode cautionnée par Afnor Certification. « Au total, poursuivait-elle, 20 critères sont passés au crible pour attribuer au produit une note environnementale et une note sociétale dont la moyenne pondérée est résumée en une lettre : A, B, C ou D. »

Ce green impact index aura désormais une seconde vie.

Un collectif de 25 acteurs représentant plus de 1 000 entreprises, les fabricants de produits cosmétiques et de compléments alimentaires Arkopharma, Aroma-zone, Biocodex, Laboratoire ODOST (Buccotherm), Green Family (Love & Green), Pierre Fabre, Groupe Rocher, Ladrôme Laboratoire, Léa Nature, Naturactive, Phytema Laboratoire, mais aussi des fabricants d'ingrédients cosmétiques, accompagnés par des bureaux d'études (DuraConsult, Ecoeff Lab, Laboratoire Scanae) et par l'Université de Nantes, se sont réunis pour imaginer une deuxième version plus aboutie.

"Toucher un public plus large"

Le but du jeu est de définir, sous l'égide d'Afnor Normalisation, une nouvelle méthodologie d'affichage de l'impact environnemental et social des produits de soin et de bien-être. Avec cette ambition de toucher un public plus large et mieux informer les clients de produits cosmétiques, ou encore de compléments alimentaires

Lire aussi : Anne-Laure Nguyen (Avène) : « Les consommateurs attendent des actes concrets »


Pour y parvenir, le consortium Green Impact Index, entend mettre cette méthodologie à disposition de toute entreprise intéressée (peu importe sa taille). Cela, une fois qu'elle sera prête, d'ici la fin du deuxième trimestre 2023, selon un communiqué de presse publié en novembre. « Cela permettra aux start-up, aux TPE et aux PME d'améliorer l'écoconception de leurs produits de manière autonome sur la base d'une méthodologie fiable, robuste et financièrement accessible », indique, dans ce même communiqué, François Arduin, P.-D.G. du Laboratoire Phytema et membre du consortium.

 
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