Vers un marketing plus responsable ? Les entreprises cherchent encore la voie

Publié par Philippe Lesaffre le | Mis à jour le
Vers un marketing plus responsable ? Les entreprises cherchent encore la voie

De nombreux acteurs du marketing ont l'intention, cette année, de mettre en oeuvre des projets plus écoresponsables, mais beaucoup ne savent pas par où commencer, selon une étude OpinionWay pour l'Adetem.

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Selon le Baromètre de transformation responsable des entreprises (réalisé par l'institut OpinionWay pour l'Adetem et parue en mai 2022), les 157 professionnels du marketing interrogés, qu'ils travaillent pour des grandes entreprises (29 % de l'échantillon), des TPE (26 %), des PME (23 %) ou des start-up (8 %), déclarent que « la mise en oeuvre d'un marketing plus responsable » fait partie de leurs enjeux en 2022. C'est quasiment autant que « la recherche de nouveaux marchés » et la « croissance de marché.

8 personnes sur 10, d'ailleurs, se disent sensibles aux questions relatives au développement durable. 32 % déclarent être « totalement d'accord » avec le fait que leur entreprise est déjà engagée dans une démarche de marketing responsable (45 % sont plutôt d'accord).

Certains pensent qu'il faudrait changer beaucoup de choses. 48 % des questionnés estiment à ce titre qu'il faudrait "complètement revoir notre modèle économique et sortir du mythe de la croissance infinie", 41 % sont de l'avis qu'il faudrait changer « une partie de notre modèle économique (en gardant) ses bases » et 7 % déclarent que « le modèle économique est le bon et fonctionne ».


Quels sont les freins ?

Concrètement, que veulent les professionnels du marketing ? Les personnes évoquent plusieurs ambitions. En premier lieu, la "recherche d'impacts positifs sur la société", « la réduction des emballages et des déchets » et « la réduction de l'empreinte environnementale des produits ou services vendus ». Derrière ces trois réponses, il y a aussi "l'amélioration du bien-être des clients" ou le "développement d'offres plus durables". À noter que la sobriété numérique est citée par 34 % des répondants.

Il reste encore beaucoup à faire, la marge de progression est importante, d'autant plus que les personnes questionnées ont pris conscience des points de blocage. En tête des freins : « la complexité à changer de modèle d'affaires », « la crainte d'une perte de rentabilité » et « le manque d'outil et de méthodes », avant « le manque d'intérêt des clients » ou « la difficulté de savoir par où commencer », autre raison très citée. Aussi, la plupart demandent par exemple des guides des bonnes pratiques pour pouvoir trouver des idées, s'inspirer de ce qui marche.

 
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