[Vis ma Vie] Lucie Basch (Too Good to Go) : "Ce qui m'intéresse, c'est l'impact"

Publié par Julien Ruffet le | Mis à jour le
[Vis ma Vie] Lucie Basch (Too Good to Go) : 'Ce qui m'intéresse, c'est l'impact'

Lucie Basch fonde Too Good To Go en 2016 pour mettre en relation les commerçants de bouche et les utilisateurs responsables. En luttant contre le gaspillage alimentaire, l'application se développe dans plus de 15 pays. Avec ses 85 salariés, elle cumule 6,2 millions de téléchargements en 2020.

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Pro

Prendre soin des équipes et des commerçants

La crise a été un choc, mais nous avons relevé le défi. Avant, nous gagnions 20 % de croissance chaque mois et nous avions commencé à nous préoccuper du maintien des emplois. Grâce à cette situation, nous avons compris qu'il fallait faire attention à nos équipes, comme aux commerçants que nous accompagnons, à distance et en présentiel.

Pour cela, je garde toujours une vision à court terme. J'ai hâte que tout le monde revienne au bureau, car c'est dans notre culture. J'ai toujours eu beaucoup d'énergie au travail, car je défends une cause dans laquelle je m'engage.

Ce qui m'intéresse, c'est l'impact, alors mon but est d'agir, ce qui influe sur notre manière de recruter et de former nos talents : un salarié idéal est avant tout notre ambassadeur, donc l'équilibre de la passion et du professionnalisme. Une phrase révèle bien nos valeurs : "Collaboration is the new competition". Car, en entreprise comme dans le monde, il faut se battre ensemble et unir nos forces.

Perso

Entre New-York et Paris

Mes journées se résument à du 8 heures - 20 heures avec des rendez-vous qui s'enchaînent : difficile de séparer le pro du perso. Mais je n'en ai pas envie. Je n'ai jamais eu l'impression de travailler chez Too Good To Go. Je suis d'amis, à Paris où mes parents m'hébergent, comme à New York où j'habite en colocation avec deux collègues. Le rythme y est assez rapide.

Je dors entre cinq et six heures par nuit et me lève tôt pour pouvoir travailler avec la France malgré le décalage horaire. Pour me rendre au bureau après une séance de yoga, je prends l'air et marche une demi-heure en passant mes appels. Le temps libre, lui, est consacré à des parties de volley ensoleillées, de la course à pied, de la nourriture bien sûr et des gens. En ces temps, c'est ce qui manque le plus : faire la fête et rencontrer de nouvelles personnes.

En attendant, j'écoute sur une application le livre de Barack Obama qui m'inspire beaucoup, même si mes convictions sont davantage entrepreneuriales que politiques.

 
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