Quand le bio rime avec plaisir
L'agence de design Team Creatif revient sur les grandes évolutions du bio et présente les nouvelles expériences du bio hédoniste dans sa ...
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L'agence de design Team Creatif revient sur les grandes évolutions du bio et présente les nouvelles expériences du bio hédoniste dans sa dernière étude.
A le voir partout, dans les linéaires GMS, dans les circuits spécialisés, dans les médias, sur les réseaux sociaux. On finit par oublier depuis quand le bio existe. Forte de son expérience en accompagnement packaging de marques bio (dont Bjorg, le précurseur et leader bio en GMS mais aussi Bonneterre, Evernat.), l'agence Team Créatif a réalisé une étude consommation sur "Le bio, 4ème génération : nouvelles expériences hédonistes ".
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" Après le bio " militant " des années 80, qui correspondait à une dénonciation du système de production et du marketing, le bio " naturant " de la décennie 2000 et le bio " filière " des années 2010, nous assistons à l'avènement du bio " hédoniste ", nourri des trois précédentes étapes et des évolutions des comportements des consommateurs ", résume Laurence Bethines, directrice du département trend & innovation de Team Creatif.
Six motivations d'achat bio
Les nouvelles générations qui n'ont pas connu le bio militant veulent se faire plaisir. Team Creatif a identifié six dimensions décrivant les motivations d'achat bio aujourd'hui : la dimension citoyenne, toujours présente (" Je soutiens les producteurs bio, j'encourage la production locale, la provenance française, je limite l'impact de ma consommation sur l'environnement ") ; la soif de bien-être et de santé (" J'améliore mes habitudes alimentaires, je fais du bien à mon corps, je préserve ma santé avec des produits naturels ") ; la vague du " No badies " (" J'évite les additifs tels que les colorants, arômes artificiels, perturbateurs endocriniens, j'échappe aux mauvaises habitudes alimentaires nées de la société de consommation ") ; l'envie du bon sans culpabilité (" Ces produits bio ont bon goût et me font plaisir, ils sont d'une qualité supérieure qui justifie un supplément de prix, ils sont meilleurs au niveau nutritionnel, je suis rassuré sur l'origine des ingrédients) ; le désir de marque de référence " Je veux une marque actuelle, moderne, une marque de référence, de confiance, une marque qui propose un grand choix de produits ") ; et enfin l'importance de bien faire manger ses enfants (" J'achète des produits sains pour mes enfants, je leur transmets le goût des produits sains et naturels ").
Plus de petites marques
Symbole de cette préoccupation du " manger mieux " pour ses enfants : la start-up Comme des Papas qui concocte et livre à domicile des petits plats pour bébés sains et bons. Et ce qui est nouveau dans cette nouvelle ère du bio hédoniste, c'est le côté aventure humaine et start-up. Finis les agriculteurs biologiques, place aux nouveaux aventuriers du bio. Et l'on voit fleurir une multitude de marques de niches originales, ouvres de créateurs agiles et actifs en communication sur les réseaux sociaux, concurrençant les leaders historiques du bio. Des marques de tous pays qui s'invitent aussi dans différentes territoires du bio (de la nature au foodporn bio en passant par la révélation mystique et l'esthétisme). Toutes ont en commun cette passion de nous rendre la vie meilleure et plus belle : Moi en Mieux, Dao, Chez Serge, Les 3 chouettes, Vitabio, Hilary's, Wildcorn...
Tordons le coup aux idées reçues...
Tous les Français mangent bio. Certes, 9 Français sur 10 ont consommé bio en 2016. Mais en réalité la part du bio dans le marché global alimentaire n'est que de 5% (soit 7 milliards d'euros, un chiffre en progression selon l'agence Bio).
Le bio est accessible à tous. Certes, 69% des Français en consomment une fois par mois (+4 points vs 2015) et 15% tous les jours (+5 points). Mais le bio reste " un plaisir de riche ". Il est en moyenne 64% plus cher !
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Demain tout le monde mangera bio. Aujourd'hui, le bio représente 4% de la surface agricole française (l'hexagone est le 3ème pays producteur européen derrière l'Italie et l'Espagne). Et l'agriculture biologique atteint seulement 1% de la surface agricole mondiale. Si la surface agricole mondiale passait en tout bio en 2050, 60% de la population mondiale mourrait de faim ! Source : Agence Bio Ouest France 2016
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